« Que ce soit le vent qui les ait plaquées au sol, ou l’usure du temps qui les ait fait choir, Maya Mémin récupère les ornementations architecturales en zinc. Gouttières, chatières ou toitures, disjointées, désarticulées et aplanies, elles deviennent les matrices d’un unique passage sous la presse. Mises à plat sur papier, leur volume nous paraît étrangement restitué. Elles nous évoquent un édifice. Maison, temple, pierre tombale, urne : en mémoire de ce qu’elles ont été. »
Citation extraite de la plaquette Loic Hervé, Maya Mémin, Michèle Barange, Espace Monoprix, Rennes, 1990.